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RESSOURCES LOCALES - SORÈDE
COMMUNE
Nom : Sorède (Sureda).
Office du tourisme : 04 68 89 91 17.
Site internet : http://www.tourisme.fr/office-de-tourisme/sorede.htm
E-mail : ot-sorede@wanadoo.fr.
IDENTITÉ
Superficie : 3 454 km2.
Nombre d'habitants : 3200.
Nom des habitants : Sorédiennes, Sorédiens.
Altitude : 64 m.
SITUATION
GÉOGRAPHIQUE
Sorède est situé près des plages de la Méditerranée, à 8 km d'Argelès sur Mer et au pied du massif des Albères, sous le pic Neoulos et à 20 km de la frontière espagnole.
HISTOIRE
L'Homme descendit de la forêt pour s'installer vers 950 au pied du château d'Ultrera puis la seigneurie de Sorède s'éteignit en 1793. À cette époque, l'économie reposait sur la culture des céréales, l'exploitation forestière, l'élevage et la forge. Au XIXe siècle, la vigne, les oliviers, et les micocouliers apparaissaient comme les principales ressources. De nos jours, le tourisme l'activité principale et la commune connaît un fort développement démographique.
LIEUX
PATRIMONIAUX
- Le château d'Ultrera
- L'église baroque du village
- Notre Dame du Château
DONNÉES HISTORIQUES
Le château d'Ultrera, une forteresse wisigothique
Le mot Ultrera vient de Vultur area ou Vulturaria, l'aire des vautours. Le symbole de l'édifice est un rapace migrant en Afrique du nord en hiver et remontant à la belle saison.
Ce château a une origine romaine. La première mention de la citadelle date de 673, dans un document indiquant qu'elle a été prise par le roi wisigothique Wamba. Passée sous contrôle des carolingiens en 811, après n'avoir pas pu résister à l'invasion arabe de 739, elle entra alors dans le système féodal mis en place par Charlemagne. Le village de Sorède dépendit désormais de cette forteresse. Au XIIe siècle, les habitants firent construire une chapelle dans la forteresse.
En 1296, Jacques 1er d'Aragon rattacha le château et sa chapelle à la fois à l'archidiacronat et à la seigneurie de Sorède. Ayant alors un double maître, ce château fut désormais source de conflits qui trouvèrent leur fin par l'avantage que prendra l'archidiacre, avantage qu'il conserva jusqu'en 1675. Cette année là, les français prirent la forteresse d'Ultrera. Le seigneur de Sorède, Jeanne de Vilaplana, afin d'éviter que ne se reproduisent les conflits précédents, la fit détruire ainsi que la chapelle incluse dans ses murs. Ce travail fut confié au général Le Bret. Le chanoine François de Vilaplana, frère de Jeanne, voulut réparer la décision de sa sœur et fit construire en 1681 une nouvelle chapelle Notre Dame du Château. Il fit apposer les meilleurs morceaux de la chapelle du château sur le nouvel édifice, au dessus du portail nord.
De nos jours, la citadelle d'Ultrera est en ruine, il en reste quelques pans de fortifications, les bases du donjon, celles de l'église ainsi qu'une citerne.
Notre Dame du Château
Inauguré en 1681, le nouvel ermitage aura été agrandi et amélioré au cours des siècles. Une première confrérie dont la fondation fut autorisée par le pape Innocent XI vit le jour dès 1682. Le chanoine François de Vilaplana en était le responsable. Au XVIIIe siècle, Joseph Calmetas d'Elne fit construire à ses frais deux chambres et la sacristie. En 1840, deux cents ares de terrain furent achetés pour planter des arbres.
À partir du XXe siècle, alors que les ermites avaient disparu, l'entretien de la chapelle fut confié aux curés du village. En 1970, l'association de Notre Dame du Château prit le relais. Grâce principalement aux finances de la population, l'ermitage fut complètement restauré. Au début du XXIe siècle, un terrible incendie réduisit tout à néant. La statue de la vierge a été sauvée et l'ermitage fut reconstruit rapidement.
Construite dans le cœur fortifié du village, l'église fut dédiée depuis le XIVe siècle à Saint Assiscle et Sainte Victoire. Elle remplaçait très certainement la chapelle disparue de Notre Dame de la Coberta. L'église dans sa forme actuelle date de 1733 comme l'atteste au-dessus de la porte d'entrée l'inscription Populus me fecit 1733. La cloche ouest, au son clair, a été fabriquée en 1709 ; la cloche est, qui est appelée campana grossa, porte la date de 1818. En 1879, le conseil municipal décida la construction d'une tour-horloge en briques rouges. À l'intérieur de l'église, demeurèrent les statues des saints patrons du village. Le retable du chœur principal a disparu au XIXe siècle mais le retable latéral a été récemment restauré et retrace les étapes de la vie de la Vierge Marie.