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RESSOURCES LOCALES - PRATS DE MOLLO 


COMMUNE

Nom : Prats de Mollo - La Preste.

Office du tourisme : Place du Foirail - 66230 - Prats de Mollo.

Tél. : 04 68 39 70 83.

Personne ressource : Mme Christelle Nau.

E-mail : info@pratsdemollolapreste.com.

Site : http://www.pratsdemollolapreste.com.


IDENTITÉ

Origine du nom : Prats de Mollo descend du nom latin « Pratum » (878).

Nom des habitants: Pratéennes, Pratéens.

Nombre d’habitants : 1100.


SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Altitude : 735 m.

Superficie : 149 km² (9e commune de France pour sa superficie).

Situation géographique par rapport à Perpignan : à 70 km de Perpignan, sur la rive gauche du Tech dans le Haut-Vallespir et à l’abri

des pics du Canigou et du Costabonne.

Spécificité : ville fortifiée et transfrontalière.


HISTOIRE

    C’est au pied d’une église, consacrée par l’évêque d’Elne entre 984 et 988 que se développa la première agglomération appelée « vila vella ».

    En 1245, le roi d’Aragon autorisa le développement d’une agglomération autour de sa résidence en rendant libres de droits tous les étrangers qui vinrent s’y installer. Ce statut de ville royale permit à Prats de Mollo de se développer et d’avoir un marché. Ce marché se fortifia au XIVe siècle (1339) pour se protéger des brigands. C’est également durant cette période que des tours à signaux émergèrent.

    Prats de Mollo connut ensuite quelques années difficiles. En 1428, la ville fut partiellement détruite à la suite d’un tremblement de terre.

    En 1659, le traité des Pyrénées vit le rattachement du Roussillon actuel au royaume de France. Prats de Mollo devint une ville frontalière. Suite à l’établissement de la gabelle, impôt sur le sel, par Louis XIV, la vallée devint le siège de la révolte d’une partie des habitants : les Angelets de la Terra, dirigée par le pratéen Joseph de la Trinxeria. La muraille de la ville fut détruite en représailles en 1670. En 1683, Vauban en ordonna la reconstruction. Le Fort Lagarde fut alors édifié au-dessus de la ville afin de protéger le Haut-Vallespir.

    Malgré le changement de frontière, la place forte de Prats de Mollo resta une ville florissante avec plus de 2500 habitants. Son importance démographique et sa prospérité économique (laine, fer) en firent la deuxième ville après Perpignan jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

    Au cours de la première moitié du XXe siècle, la ville fut témoin d’événements dramatiques localisés. L’afflux de milliers de réfugiés espagnols en 1939 constitua un des épisodes les plus douloureux de l’histoire locale. L’Aïguat, la dramatique crue de 1940, détruisit une grande partie du paysage et réorienta l’économie locale vers le tourisme et le thermalisme.


LIEUX PATRIMONIAUX

La tour du Mir

    Ancienne tour à signaux (fiche pédagogique). Cette tour du XIVe siècle était destinée à communiquer des informations d’ordre militaire par le biais de feux, la nuit, ou de fumées, le jour. Cette tour permettait de surveiller le Col d’Ares. Elle communiquait avec les tours de Cabrenç, de Cos et de la Guardia (au centre du fort Lagarde).

Le fort Lagarde

    Voir fiche pédagogique.


L’église Saintes Juste et Ruffine

    À l’origine du village à la fin du IXe siècle, l’église paroissiale, imposante par ses dimensions, a été reconstruite à deux reprises aux XIIIe et au XIVe siècles. La sobriété de son architecture contraste avec la profusion de son mobilier d’art baroque.

L'ermitage Notre Dame du Coral

    À 11 km du village, ermitage du XVIIe siècle. Un « camaril » abrite une Vierge de l’Invention, trouvée au creux d’un chêne selon une légende locale.

L’école

    1907.

La gare et les vieilles industries textiles

    Près de Prats de Mollo :

Musée d’arts et traditions populaires de Saint Laurent de Cerdans (voir fiche musée).


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