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RESSOURCES LOCALES - PORT VENDRES



COMMUNE

Nom : Port Vendres - 66660.

Office du tourisme : 1 quai François Joly - tél. : 04 68 82 07 54.

Site internet : http://www.port-vendres.com.

Mairie : 8 rue Jules Pams - tél. : 04 68 82 01 03 - fax : 04 68 82 19 62.


IDENTITÉ

Superficie : 1477 km².

Nombre d'habitants : 6000.

Nom des habitants : Port-Vendraises, Port-Vendrais.

Origine du nom : La ville doit son nom, Portus Veneris, à la présence d'un temple dédié à Vénus, élevé par des colons grecs du VIIe siècle avant Jésus Christ.


SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Altitude : 23 m.

Situation : Commune située en Côte Vermeille, à l'endroit où les Pyrénées plongent dans la Méditerranée.

Communes limitrophes : Collioure et Banyuls sur Mer.

Situation géographique par rapport à Perpignan : 30 km au sud.


HISTOIRE
Port-Vendres a une histoire très ancienne. Au VIe siècle avant Jésus Christ, les Phéniciens ont fondé un port de commerce qui est tombé peu à peu dans l'oubli sans disparaître totalement.

En 1272, dans le testament de Jacques le Conquérant, on retrouve une mention de la ville de « Port-Vendres de Coplioure », qui indique que Port-Vendres et Collioure étaient une seule ville. Par la suite, la séparation s'est faite naturellement car les deux villes étaient géographiquement séparées.

En 1599, Port-Vendres était en ruines.

Durant le XVIIIe siècle, d'importants travaux ont été réalisés par le Maréchal de Mally puis par l'architecte de Louis XVI, Monsieur de Wailly. À partir de cette date, le port prit de plus en plus d'importance.

En 1823, la commune de Port-Vendres fut officiellement créée.

A partir de 1838, la France s'intéressa aux potentialités économiques avec l'Afrique du nord. Des travaux d'extensions et d'améliorations furent entrepris permettant à Port-Vendres de devenir un des ports importants du commerce maritime méditerranéen. La jetée, la place Castellane et le fort Béar furent construits. En 1867, construction du chemin de fer. Le trafic de marchandises et de passagers ne cessa d'augmenter jusqu'au début de la seconde guerre mondiale.

En 1942, Port-Vendres fut occupée par les troupes allemandes. En 1944, l'armée allemande fit sauter le port avant de s'enfuir. A la fin de la guerre, le port fut reconstruit et prospéra jusqu'en 1962 grâce aux relations maritimes avec l'Afrique du Nord (c'est la traversée la plus courte : 658 km jusqu'à Alger).

L'évacuation des français d'Afrique du Nord porta un coup fatal aux activités portuaires. Depuis quelques années, le commerce est relancé, notamment grâce au port fruitier.


LIEUX PATRIMONIAUX

DONNÉES HISTORIQUES

La place de l'Obélisque

Vers la fin du XVIIIe siècle, le Maréchal de Mailly fit exécuter de grands travaux à Port-Vendres dont la direction fut confiée à l'architecte de Wailly. Il améliora le port en construisant des quais et des débarcadères et compléta la ville en traçant des rues et en construisant des habitations. De Wailly fit construire une belle place de soixante mètres de côté, relevée de seize pieds au-dessus du quai et à laquelle on montait par un escalier à double rampe de trente-deux marches ; le mur qui en soutenait le terre-plein du côté du port était décoré de deux fontaines ornées de trophées ; au-dessus de ces fontaines, sur les balustrades qui couronnaient le revêtement, se trouvaient deux batteries commandant le port. Au centre de la place, s'élevait un superbe obélisque de marbre du Roussillon, de cent pieds de haut, érigé en l'honneur de Louis XVI. Les bronzes du socle symbolisaient les quatre grands faits de son règne : le servage aboli, l'indépendance de l'Amérique, le commerce protégé et la marine relevée. Le reste du monument fut décoré d'ornements de bronze, rappelant le rétablissement du port ; l'obélisque était terminé par le globe de la terre.

Le Dôme

Le bâtiment du Dôme est situé dans la partie supérieure de l'ensemble architectural de la place de l'Obélisque. Destiné à l'origine à un hôtel pour étrangers, il fut attribué en 1835 à l'armée comme logement du commandant militaire de la caserne du « Fer à Cheval ». De style néoclassique, le bâtiment fut construit, à l'origine, en forme de U : deux ailes symétriques conduisaient le regard jusqu'au corps central du fond de la cour, coiffé d'un toit, un dôme qui fermait la perspective. Détruit en partie par les allemands en 1944, le Dôme fut restauré après la seconde guerre mondiale. Aujourd'hui de nombreuses manifestations culturelles s'y succèdent toute l'année.

La redoute Béar

Construite au XVIIIe selon les plans de Vauban, la redoute Béar faisait partie d'un ensemble de trois fortifications qui défendaient Port-Vendres. Détruite en 1944 par les allemands, elle a été restaurée par la Chambre de Commerce et d'Industrie des Pyrénées-Orientales en 1988. La redoute Béar abrite le monument de Sidi-Ferruch. Ce dernier est un monument élevé à l'occasion du centenaire de la présence française en Algérie à Sidi-Ferruch et ramené en France en 1962. La redoute Béar abrite également le musée de l'Algérie française.

La redoute Mailly

Située juste au dessus de la plage de l'Oasis en direction du phare de la jetée, la redoute Mailly fait partie des nombreux témoignages de l'histoire port-vendraise. Propriété de la Marine, elle a été démolie en 1944. Elle fut inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1991.


La redoute du Fanal

Elle fait partie des ouvrages réalisés par Vauban entre 1673 et 1700 pour assurer la défense du Port. Elle possède l'un des deux feux d'entrée du Port. Inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1933.

L'église Notre Dame de Bonne Nouvelle

De construction relativement récente (consacrée en 1888), l'église Notre Dame de Bonne Nouvelle est un curieux amalgame de deux styles différents. En effet, alors que l'extérieur est d'un style romano-byzantin, la nef très élancée, est de style néo-gothique. Une statue en bois du XVe siècle, située dans la première Chapelle à gauche du chœur, représente la Patronne de la Paroisse, Notre Dame de Bonne Nouvelle.

La tour de Madeloc

Le royaume de Majorque a établi en Roussillon un système d'alerte assez efficace dont les vestiges sont toujours présents. Sur les hauteurs de Port-Vendres, la tour de Madeloc fut édifiée en 1285, pour contrôler la mer et communiquer avec la Tour de la Massane par des signaux lumineux. Construite en schiste, elle culmine à 656 m. Ses murs sont percés de meurtrières placées en colimaçon de façon à suivre l'escalier interne qui monte à l'étage. Aujourd'hui, la Tour de Madeloc est un superbe balcon en surplomb de vignes cultivées en terrasse qui vous offrira un panorama unique sur le littoral et le Vallespir.

La batterie des cinq cents (500 m)

Elle est située en dessous de la tour de Madeloc. Prendre la route des crêtes et le chemin qui mène à la tour.

Le fort de la Mauresque

Situé sur les hauteurs de la « Plage de la Mauresque », ce fort est un passionnant moyen, pour les amateurs, de reconstituer le parcours, les habitudes et la stratégie des occupants du site.

Le fort de la Gallina (250 m)

Il domine la vallée de Cosprons. Pour y accéder, prendre la route des crêtes, ne pas suivre le chemin qui mène à la tour, mais continuer sur la D 86. Premier sentier sur la gauche.

Le fort Béar (206 m)

Il est situé au sommet du cap et domine la ville. Il fut terminé en 1880. Il est actuellement terrain militaire.

La tour de l'horloge et de la presqu'île

Elle appartenait à la Redoute de la presqu'île. Elle a été démontée en 1930 pour agrandir le quai et reconstruite à l'identique, un peu en retrait.

Le phare de la jetée

Il date de la deuxième moitié du XIXe siècle. Majestueux et accessible par tous, récemment rénové, il se situe au terme d'une promenade facile.

La batterie de Taillefer (365 m)

Elle est située au dessus du Col de Taillefer. Prendre la route des crêtes. Après le Carrefour du Col de Mollo, prendre le sentier sur la droite.

Le phare du cap Béar

Bâti en 1904, le phare du cap Béar, fait de marbre rose de Villefranche, est situé à 80 m au dessus du niveau de la mer. L'édifice mesure 27 m de haut. La lumière du phare est visible à 50 km de la côte.

La chapelle de Cosprons

Le Village de Cosprons est un hameau pittoresque bâti sur une colline dominant la baie de Paulilles. Son église date du XIIe siècle et possède quelques pièces de valeur :

« Un habitant du village pêchait dans la baie de Paulilles et remonta à sa grande surprise un crucifix. Il le chargea sur son âne qui attendait là pour remonter le poisson au Village. Son âne remonta le crucifix, n'arrêtant son chemin qu'au milieu d'une colline, dans les ronces, refusant alors d'avancer ou de reculer comme si l'endroit de la chapelle qui allait être construite venait d'être désigné... »

Le monument aux morts

Venu tardivement à la sculpture après s'être adonné à la peinture, Maillol est le dernier grand sculpteur dans la tradition de la Grèce antique et de la renaissance. Reconnu mondialement, un musée lui est consacré à Paris, dans l'hôtel Bouchardon. Il réalisa le monument aux morts de Port Vendres en 1922. Ce dernier représente Vénus donnant la palme aux glorieux morts pour la patrie et s'intègre harmonieusement à l'ensemble architectural construit au XVIIIe siècle sous la direction de Charles de Wailly.

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