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RESSOURCES LOCALES - ODEILLO

Nom : Font-Romeu – Odeillo-Via – 66120.

Mairie : Avenue du professeur Trombe. Tel : 04 68 30 10 22. Site web : http://www.font-romeu.fr

Mail : mairie@font-romeu-station.com

Office de tourisme : 38 avenue Emmanuel Brousse 66122 Font-Romeu. Tél : 04 68 30 68 30

Nom catalan : Font-Romeu – Odelló - Vià.


IDENTITÉ

Origine du nom : En 1957, fusion des communes de Via, de Font-Romeu et d'Odeillo.

Superficie : 2960 ha.

Nombre d'habitants : 2500.

Nom des habitants : Romeufontains, Romeufontaines.


SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Altitude : 1596 m.

Situation : Commune située en Cerdagne, sur le versant sud du massif du Carlit, face au Puigmal.

Communes limitrophes : Angoustrine, Targassonne, Egat, Estavar, Saillagouse, Eyne, Bolquère.

Situation géographique par rapport à Perpignan : 88 km à l'ouest. À 33 km de la frontière espagnole, par la Cerdagne.


HISTOIRE

Le village

Odeillo et Via furent tous deux cités en l'an 839 dans l'acte de consécration de la cathédrale d'Urgell. La première localité y était mentionnée sous la forme Hodellone, puis Odelone en 993 et Odello dès 1073. Font-Romeu (première mention en 1589) signifie pour sa part en catalan « la source du pèlerin ».

Des vestiges préhistoriques allant du Néolithique à l'âge des métaux ont été découverts au lieu-dit Castellas, près du four solaire. La seigneurie d'Odeillo a appartenu à l'abbaye de Saint-Martin du Canigou jusqu'à la suppression de celle-ci à la fin du XVIIIe siècle. Celle de Via appartenait à la famille d'Urtx, qui la conserva jusqu'à la fin du XIIIe siècle. Elle fut ensuite vendue à plusieurs reprises et, à la veille de la Révolution, elle était détenue par Antoine de Miro, baron de Riunoguers.

Au XIXe siècle, la commune vivait paisiblement de l'élevage et de l'agriculture céréalière. Sa population, évaluée à 501 habitants en 1836, diminua légèrement par la suite, mais tout changea au début du XXe siècle.

Un premier ensemble de chalets fut construit à Font-Romeu à partir de 1903. La mise en service du Train jaune accéléra le mouvement. Le symbole du développement de la station climatique est sans doute le Grand Hôtel, dont la construction commença en 1911, à l'initiative de la Société des chemins de fer et hôtels de montagne aux Pyrénées (CFHMP). Dirigée par Jean-Raoul Paul, cette filiale de la Compagnie des chemins de fer du Midi fut très active dans la promotion des stations thermales et climatiques des Pyrénées. L'hôtel fut inauguré en juin 1914, mais il fallut attendre 1925 pour le voir réellement fonctionner, la guerre ayant interrompu l'essor de Font-Romeu. Par la suite, les constructions se multiplièrent, le plus souvent de façon anarchique, et la population crût à une allure vertigineuse : 1019 habitants en 1936, 3026 en 1975. La création du lycée climatique et sportif avec son centre d'entraînement pour athlètes de haut niveau date de 1967, sa construction étant liée à la préparation des jeux olympiques de Mexico. C'est à la même époque (1970) que fut mis en service le four solaire d'Odeillo, avec son gigantesque réflecteur parabolique et ses 63 héliostats.


LIEUX PATRIMONIAUX

- Le four solaire (voir fiche pédagogique).

- L'église de l'ermitage de Font-Romeu

- L'église d'Odeillo

- L'église de Via


DONNÉES HISTORIQUES

Le four solaire

Les études de Félix Trombe sur l'obtention de températures élevées conduisent à la construction du four solaire de Montlouis, petit four de 50 000 watts seulement. Le grand four solaire d'Odeillo fut construit de 1963 à 1969 pour une mise en service en 1970. Les études de Félix Trombe sur l'obtention de températures élevées conduisent à la construction du four solaire de Montlouis, petit four de 50 000 watts seulement. Le grand four solaire d'Odeillo est construit de 1963 à 1969 pour une mise en service en 1970. Le premier choc pétrolier a favorisé la période d'essais de ce four dans les années 1970, mais le choix par les responsables politiques de l'atome pour produire de l'électricité et le solaire fut enterré au profit de centrales nucléaires. Odeillo devint alors un centre expérimental sur la fusion de la matière, comme la plupart des fours solaires français.

L'église de l'ermitage

Elle fut construite à partir du XVIIe siècle, à l'emplacement d'une fontaine (d'où le nom de Font-Romeu, la fontaine du pèlerin) qui aurait fait l'objet d'un miracle : un taureau, grattant le sol de ses pattes, y aurait découvert une statue de la Vierge. La statue de la vierge orne la niche centrale du maître-autel depuis la Trinité jusqu'au 8 septembre, date à laquelle elle est transportée vers l'église d'Odeillo. Outre le maître-autel, il faut absolument visiter le camaril avec les quatre anges musiciens, sorte de petit salon baroque situé à l'étage et décoré à partir de 1712 par le grand sculpteur catalan Josep Sunyer.

L'église d'Odeillo

Dédiée à saint Martin, elle fut un édifice roman agrandi au XVIIIe siècle et profondément transformé au XIXe siècle. Elle conserve de l'époque romane un beau portail et une porte à ferrures, ainsi qu'une Vierge assise du XIIe siècle. Elle abrite aussi la Vierge noire de Font-Romeu (XIIIe siècle) pendant une moitié de l'année. À noter les retables du maître-autel, celui du Christ, et celui de Saint Martin.

L'église de Via

Dédiée à sainte Colombe, elle aussi romane et on admirera son joli portail orné d'archivoltes. Sa partie intérieure comporte des chapiteaux dont la tradition veut qu'ils proviennent du palais des comtes de Cerdagne à Hix.


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