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RESSOURCES LOCALES - LE BOULOU
COMMUNE
Nom : Le Boulou – 66160,
Office du tourisme : tél : 04 68 87 50 95 – fax : 04 68 87 50 96 – http://www.ot-leboulou.fr.
Mairie : 04 68 87 51 00 ; http://www.mairie-leboulou.fr.
IDENTITÉ
Nom catalan : El Volò.
Nombre d'habitants : 5000.
Nom des habitants : Boulounencques, Boulounencqs.
SITUATION GÉOGRAPHIQUE
Altitude : 80 m.
Situation : Au pied des Pyrénées, à 10 km de la frontière Espagnole, à 20 km de Perpignan et à 18 km de la Méditerranée.
HISTOIRE
Comme toutes les Albères, il semble que Le Boulou ait été un lieu d'habitat pour les hommes du Néolithique. Mais le territoire de cette ville ne nous a pas légué de vestiges de cette lointaine époque, ni même de l'époque mégalithique, plus récente (- 2200), caractérisée par l'érection de dolmens et menhirs.
Par la suite, la région a été occupé par les ibéro-ligures, puis les celtes et les romains. Bien que ceux-ci s'installaient un peu partout, le territoire du Boulou n'a pas non plus de restes de cette époque.
Il faut attendre
l'arrivée des carolingiens en 811 pour que soit instauré
le système féodal et avec lui les premières
églises disséminées un peu partout suite à
l'implantation des abbayes.
Très tôt, la cité
du Boulou a joué le rôle de carrefour que nous lui
connaissons encore aujourd'hui.
Autrefois, Le Boulou s’appelait
El Volo, terme catalan dont l'étymologie d'origine ibère
désignerait une falaise, ce qui, par là-même,
situe son toponyme au bord de rivières et ravins.
En 1307, un document nous atteste de la présence d'un château ainsi que d'une enceinte fortifiée, enceinte dont il nous reste des vestiges encore de nos jours. Elle fut construite sous la volonté des barons de Montesquieu qui avaient acquis le fief à peu près à cette époque.
Au Moyen Âge, Le Boulou est fortifié par plusieurs tours et un château connu sous le nom de Castell de Carensac. La ville était entourée de fortifications avec trois portes.
La Convention a déclaré la guerre à l’Espagne le 7 mars 1793 ; les Espagnols franchissent les Pyrénées, (tableau) s’emparent de Céret et menacent même Perpignan. Le 1er mai 1794 s’engage la grande bataille du Boulou qui va permettre de libérer le territoire français. Un arc de triomphe en fait commémoration.
1939 - La Retirada, exode des Républicains espagnols. En peu de jours, un demi-million de personnes déferle sur les Pyrénées-Orientales ; passage de longs cortèges entre Le Boulou et Argelès.
LIEUX PATRIMONIAUX
Église Sainte Marie
Ses décors
ont été faits pour un autre édifice à
présent détruit, il s'agit d'un réemploi : cette
église était peut-être le siège d'une
ancienne paroisse, mais nous avons trop peu d'informations pour en
avoir la certitude.
Elle apparaît en 1265 sous le nom de
Sancta Margarita, puis en 1368 sous celui de Capela de Santa
Margarida de Molas. Il faut noter que l'appellation de chapelle
indique que l'église n'avait plus la même importance
puisqu'elle était passée sous la coupe d'une autre. Ce
déclin se confirme peu après en 1404, année où
la chapelle est nommée ecclesia ruralis Sancte Margarite.
Certes, elle est redevenue église, du moins dans
l'appellation, mais elle est surtout déclarée église
rurale, ce qui signifie qu'elle était peu fréquentée
et tendait à disparaître.
Ces
nouveaux ermites vinrent habiter à Sainte Marguerite, ils
étaient les ermites du Boulou. Mais cette situation ne dura
pas. A partir de la fin du XVIIe siècle, un
changement profond se fit dans la pratique de l'érémitisme.
Les premiers ermites, retirés et cherchant la plus profonde
spiritualité par une vie matérielle pauvre, étaient
peu à peu remplacés par des moines en relation avec la
vie locale. Les ermitages se sont alors multipliés, récupérant
et modifiant en profondeur les anciennes églises ou chapelles
castrales, pas forcément éloignées des
villages.
Notre Dame, en partie reconstruite au XIVe
siècle, a été agrandie au XVIIe. Elle
contient un intéressant mobilier classé, en particulier
15 panneaux de retables allant du XVe au XVIIe
siècles et un crucifix en bois du XVIIe
également.
En 1790, la révolution française
met à bas certains piliers de l'Église. En particulier, les
biens de l'Église sont déclarés biens d'État, et en
tant que tel mis en vente. Seul pourront y échapper les
églises paroissiales, ce qui signifie que les ermitages du
département, bien que toujours désirés par les
habitants, furent vendus à des particuliers ou des communes.
Les ermites disparurent, et ce fut la fin de Sainte Marguerite.
Le portail est un
splendide vestige de l'époque romane. La frise a été
réalisée, au XIIe siècle, par le
Maître de Cabestany, sculpteur renommé qui a beaucoup
travaillé dans la région mais aussi en Espagne, en
Auvergne et jusqu'en Lombardie. La corniche reproduit des scènes
de l'enfance du Christ et sur sa façade, on peut y voir une
pierre tumulaire datée de 1220.
Le
Petit Tambour
Premier enfant de troupe tombé au
champ d'honneur (Bataille du Boulou 1er novembre 1794).
La Tour
Quadrangulaire
Construite avec des
galets du Tech, était une des trois portes, vestige des
remparts (XIVe siècle).
La
Chapelle Saint Antoine
Construite
en 1417 ; le rétable a été sculpté en
1712. Elle a servi de salle d'école, de magasin à
fourrage, de corps de garde, de four à pain, de mairie et a
été rendue au culte en 1853.
DONNÉES HISTORIQUES
Sources thermales
Connues
depuis le Moyen Âge, elles sont exploitées à partir du
XVIIIe siècle et baptisée Vichy du Midi au
XIXe siècle. Trois d’entre elles sont utilisées
pour le traitement thermal (Le Boulou, Saint-Martin et Clémentine).
Liège
À partir du XIXe
siècle, la vie économique de la commune s'enrichit
considérablement. Une industrie bien particulière va se
développer, celle de la fabrication de bouchons de liège.