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RESSOURCES LOCALES - CÉRET
COMMUNE
Nom
: Céret.
Office
du tourisme : 1, boulevard Clémenceau - 66400 - Céret
- 04 68 87 00 53.
Site internet :
http://www.ot-ceret.fr.
E-mail
: contact@ot-ceret.fr.
IDENTITÉ
Céret
vient de Cereto (844) qui vient probablement des Cerretes, peuples
qui vivaient de part et d’autre de la
montagne pyrénéenne.
Superficie : Céret
s'étend de 175 m à 1400 m d'altitude.
Nombre
d’habitants : 7600. Ville de
résidence et de travail de nombreux artistes du XXe
siècle (Picasso, Soutine, etc.).
Nom des habitants : Cérétanes, Cérétans.
SITUATION
GÉOGRAPHIQUE
Sous-préfecture du département
située dans la vallée du Tech à 30 km au
sud-ouest de Perpignan. C’est la porte d’entrée
du
Vallespir.
HISTOIRE
Cette
région fut habitée dès les premiers temps de la
préhistoire ; des fouilles ont permis de situer des premiers
habitats humains comme le prouvent les nombreuses poteries du
musée
archéologique de la ville.
Les Romains ont probablement
vécu dans cette région car des vestiges d’un pont
romain subsistent. Mais c’est surtout au début du IXe
siècle que de vrais documents sont trouvés
sur Céret. À la suite des invasions barbares et arabes, les
terres devinrent incultes. Charlemagne reconquit ce territoire et
donna ce fief au seigneur Rodon, ainsi que les terres de Villeneuve
de Radon (Villeneuve de la Raho). Son objectif était de
débarrasser la région de l'occupation sarrazine et
d'organiser dans toute la future Catalogne des points de
résistance.
À cette époque, la ville ne se composait
que de quelques maisons rassemblées autour du Château.
Tout autour, se trouvaient des champs, des bois, quelques vignes.
Guillaume, seigneur de la ville par alliance à Ava, sa femme,
et vicomte de Castelnou, concéda en 1282 davantage de
libertés
à la ville de Céret. Pour cela, il convoquait la
population de Céret et organisait les nominations de quatre
consuls, annuellement choisis parmi les cérétans.
Toutefois, afin de conserver un certain pouvoir, les quatre consuls
cités devaient prêter allégeance à leur
seigneur.
En 1312, la fille légitime de Guillaume
succéda
à son père et offrit la seigneurie par mariage à
Pierre de Quéralt qui la légua, par testament, à
son fils Gérard. À partir de là, les successions
restèrent indécises. En 1360, Pierre Blan aurait
été
le seigneur de la ville de Céret. La ville fut
assiégée
et saccagée plusieurs fois, la première fois par
l’armée de Louis XI puis par celle d’Henri II.
Céret
connut encore des années difficiles avec la peste noire qui
décima la ville, des inondations et des gelées qui
détruisirent les récoltes.
A partir du XVesiècle,
la ville appartenait aux vicomtes de Périllos. À cette
époque, tous les seigneurs de la région
dépendaient de la maison royale espagnole. Les catalans se
révoltèrent contre la domination des espagnols
(épisode
des Segadors) et se mirent sous la protection française du roi
Louis XIII. Cette guerre de trente ans prit fin avec la signature du
traité des Pyrénées en 1659. Céret
accueillit les plénipotentiaires chargés de
délimiter
la nouvelle frontière. De Marca, commissaire français
et Serroni, commissaire espagnol, tinrent à Céret au
couvent des Capucins les conférences d'où sortirent la
délimitation de la frontière des Pyrénées
Orientales. C'est pourquoi, sur la place principale de la vieille
ville, à la fontaine des « Neufs Jets »,
surmontée
auparavant du lion aragonais, fut rajoutée cette légende
: « Le lion s'est fait coq (ou gaulois), venez habitants de
Céret ».
Quelques
années plus tard, Céret comme tout le Vallespir, se
révolta contre la mise en place de la gabelle, impôt sur
le sel : ce fut la révolte des Angelets. À la Révolution
française, les cérétans redevinrent à
nouveau espagnols durant un an.
Le XIXe siècle amena à
Céret la route, le chemin de fer et les canaux d’arrosage.
L’agriculture se transforma : le blé, les oliviers firent
place à la vigne… vite attaquée par le
phylloxéra.
L’artisanat du tissage et les tanneries disparurent. En 1850, se
développa la culture de la cerise et l'industrie du
chêne-liège.
En 1909, la grande aventure cubiste
commença avec l’arrivée d’artistes tels que
Manolo,
Franck Burty, Déodat De Séverac, Picasso… Lors de
l’épisode de la Retirada en 1939, la ville de Céret
accueillit de nombreux réfugiés espagnols fuyant la
guerre civile et le régime franquiste.
LIEUX
PATRIMONIAUX
Fortifications
Voir
fiche pédagogique.
Le
boulevard central et les places
Le
boulevard central reste aujourd'hui encore le point d'animation de
Céret. Planté de platanes centenaires, beaucoup de
peintres qui séjournèrent ici le
représentèrent
sur une toile (photo).
Bordé de cafés, de boutiques mais également de
bâtiments publics (mairie, musée), ce boulevard est
délimité par deux places : la place du Barri ou place
de la République (photo)
et celle de la Liberté (photo).
Il suit les vestiges restaurés des anciens
remparts de la
ville, détruits au XIXe siècle.
La plus
célèbre de ces places reste la Place des Neufs Jets. Au
coeur de cette place, une fontaine, classée monument
historique, fut construite au XVe siècle sous le
règne des Rois de Majorque. Faite de marbre blanc identique
à
celui du portail de l'église Saint -Pierre, cette fontaine
donne son nom à la place puisque son eau jaillit de la bouche
de neuf dauphins.
À l'extrémité du Boulevard
central, se trouve la Place de la Liberté. On peut y voir le
Monument aux morts, rendant hommage aux soldats cérétans
de la guerre de 1914-1918 et réalisé par Aristide
Maillol.
L'aménagement des remparts, à la
hauteur
de la Porte d'Espagne, a permis de dégager la Place des
Arcades (photo)
ou Place Picasso en face de laquelle se situe le
musée
d'archéologie (photo).
La
place de l'église, récemment aménagée, a
permis de mettre en valeur le portail gothique en marbre blanc de
l'église et quelques maisons anciennes à arcades.
Les
sculptures
Sur la place des neufs jets, la fontaine du
même
nom a été construite sur plusieurs époques.
L'étage initial, représentant un groupe humain se
tenant la main en une ronde (Doit-on y voir une sardane ?) et neuf
dauphins crachant chacun un filet d'eau, date de 1313 (photo).
Il a été surmonté en 1473 d'un lion symbolisant
la puissance de la couronne d'Aragon nouvellement attachée
à
la Catalogne. Ce lion est tourné vers le
Nord, pour regarder
la France. Lors du traité des Pyrénées au XVIIe
siècle qui a vu le rattachement de tout le
Roussillon à la France, l'orientation du lion fut changée
: il fut renvoyé vers la puissance espagnole et regardait
désormais au sud. C'est dans cette position que nous le
connaissons aujourd'hui (photo).
La France fit graver sur le socle une inscription en latin traduite
par : Venez cérétans, le lion (aragonais) s'est
transformé en coq, jouant sur la polysémie du mot
gallus signifiant à la fois coq et gaulois.
Érigée
sur la place du même nom, cette fontaine, classée
monument historique est identique à la célèbre
Fontaine des Lions située dans la cour de l'Alhambra de
Grenade en Espagne. Elle s'apparente au style des fontaines de la
même époque, mettant ainsi en évidence les
résonances entre ces deux parties éloignées d'un
même pays.
À Grenade, douze lions
accroupis servent de support à l'édifice (photo
1
- photo
2
- photo
3).
La
place des neufs jets était auparavant le centre de la ville.
En partent toujours cinq petites rues qui desservent tout le vieux
Céret. C'était jadis la place du marché. Au
début du siècle dernier, encore, les paysans y
portaient tous les jours leur production horticole.
La fontaine
était autrefois située dans l'angle sud de la place. Sa
vasque intérieure surélevée servait d'abreuvoir
aux chevaux alors très nombreux. D'une gargouille placée
sur la vasque supérieure, coulait l'eau que les habitants
venaient recueillir pour leurs besoins quotidiens.
Où
elle était située, la fontaine risquait d'être
détériorée par le passage des gros
véhicules
modernes. Elle a donc été transportée au milieu
de la place en 1960, et la vasque inférieure fut modifiée
à cette occasion, suivant le plan de l'architecte en chef des
monuments de France, Stym-Popper.
Le
déplacement du monument réserva d'ailleurs une
surprise. Le support de la fontaine n'était autre qu'une
fontaine bien plus ancienne, faite d'un énorme monolithe de
forme ovoïde, percé d'un trou dans le bas et encadré
de deux petites colonnes grossièrement sculptées. La
population d'alors empruntait un chemin bordé d'une murette en
pierres de taille pour aller puiser l'eau de source qui coulait dans
des tuyaux de marbre, creusés au milieu du bloc de pierre.
Deux de ces tuyaux ont été réutilisés
pour ériger sur ce bloc une autre fontaine installée
aujourd'hui près du boulevard, derrière l'abside de
l'église sur la placette du compositeur de sardanes Manuel
Sarderra i Puigferrer (photo).
Près des arènes, au
centre d'un
rond-point, une statue, représentant un toréador
rendant hommage à ceux du monde entier, a été
érigée dans les années 1980 d'après
l'oeuvre du sculpteur Manolo (photo).
Une autre sculpture, du même artiste, orne l'entrée du
syndicat d'initiative : « La Catalane » (photo).
Tout
près de là, devant l'entrée des arènes,
une plaque gravée reproduit l'oeuvre de Picasso de 1953
représentant une ronde sardaniste survolée par la
colombe de la paix (photo).
C'est un hommage rendu à l'artiste par la ville en 1973. Si
cette sculpture se situe près des arènes municipales,
c'est que que Picasso appréciait les corridas (en
témoignent
la série de ses assiettes des collections permanentes du
Musée
d'Art moderne). De même, il aimait le grand Festival annuel de
sardanes qui se déroule toujours dans les arènes et
pour lequel il fut souvent Président d'Honneur.
Place de
la liberté, la statue du monument aux morts intitulée
la douleur est l'oeuvre d'Aristide Maillol en 1922
(photo). Dans
le hall d'entrée de la mairie, sur la gauche, on peut voir les
bas-reliefs originaux représentant des scènes agricoles
(photo
1 -
photo
2)
de Gustave Violet (1873-1952). Ils ont servi de matrice
à ceux en métal du monument inauguré le 29 mars
1937 rue Saint-Ferréol en hommage aux constructeurs du canal
d'arrosage. Ce dernier, d'une longueur de quinze kilomètres,
permet toujours d'irriguer les terres de la rive droite du Tech
depuis Amélie les Bains jusqu'à saint Jean Pla de Corts
(photo).
Église
Saint Pierre
La première église romane,
dédiée à Saint Pierre, est citée dès
l'an 814. A partir de 1289, elle fut reconstruite plusieurs fois et
il n'en reste, de nos jours, que le clocher roman et le portail de
style gothique en marbre blanc du Mas Carol.
Le
clocher roman, haut de 20 mètres et aujourd'hui
entièrement
restauré, est placé dans l'angle du bras gauche du
transept. Il est composé de trois niveaux facilement
identifiables par leur décalage architectural ; le premier
date de la première église. Quatre baies doubles
ponctuent sa hauteur : la première repose sur une colonne
unique et la plus basse est aujourd'hui bouchée
(photo).
Le
portail gothique en marbre blanc veiné de bleu a
été
édifié en 1398 comme l'atteste la pierre gravée
à sa droite (photo).
Il a été surmonté d'un décor baroque
à
niche (la statue centrale a disparu), plus tardif, qui date de la
construction du bâtiment actuel (de 1723 à 1779).
L'église possède une deuxième entrée
latérale sur sa droite.
À l'intérieur, l'église
comporte une nef unique qui se se termine par une abside
semi-circulaire. De part et d'autre de cette nef, se distribuent six
chapelles. Le choeur de l'église, couvert d'un dôme,
s'est effondré en 1737 et fut reconstruit peu de temps
après.
De chaque côté du choeur, on notera deux retables en
bois doré du XVIIIe siècle,
dédiés
à gauche à Saint Joseph, à droite à Saint
Antoine. La plus importante des pièces de cette église
reste néanmoins, le retable de l'Immaculée Conception
du sculpteur Pierre Giralt et qui date de 1656. Le retable du
maître-autel, quant à lui, date de 1809 et suit la mode
des retables à baldaquins et colonnes. Le
grand orgue est
daté de 1880 (photo).
Pont du diable
Situé à l'extérieur
de la ville, sur le Tech, ce pont date du XIVe
siècle (photo).
Il avait au Moyen-Age une importance stratégique car il
était
l'unique moyen d'accès à la ville de Céret et
constituait le seul point de traversée du fleuve dans cette
partie basse du Vallespir. Il se présente comme une arche
unique de 45 mètres de long sur 4 mètres de largeur et
à 30 mètres au dessus du Tech. Il venait sans doute
remplacer un pont initial en bois, situé plus bas et
régulièrement emporté par les crues du fleuve
(photo).
Comme
beaucoup de ponts en Europe, une légende propose une
intervention diabolique pour attester de l'audace architecturale de
l'ouvrage. Le Diable, dans sa recherche perpétuelle
d'âmes,
se heurte à l'intelligence des hommes. Cette légende
appartient au patrimoine oral de la ville et tout bon
cérétan
se doit de la connaître et de la transmettre :
«
Il vint un jour aux cérétans l'idée de
construire un pont solide en pierres, mais les rives du Tech
étant
fort escarpées, on se demanda à quel endroit le
construire. Après de nombreuses prospections sur les lieux,
les ingénieurs interrogés déclarèrent cet
ambitieux projet impossible. Malgré ces déclarations,
l'un d'entre eux, alléché par la forte récompense
promise, se chargea de l'entreprise et promis de le construire en un
an. Pendant que les cérétans se chargeaient de
réunir
la somme, l'ingénieur se mit au travail : il dressa les plans
de construction et débuta les travaux.
Rapidement,
les pieds du pont se dressèrent. Les charpentiers s'attelaient
à réaliser l'échafaudage de la voûte. Mais
un orage fit déborder le fleuve de ses rives et emporta tout
sur son passage. Désappointés, les cérétans
s'en prirent à l'ingénieur qui promit de reprendre la
construction de l'ouvrage contre une augmentation de sa
récompense.
Les mois passèrent et le pont reprenait forme. Mais une fois
encore, l'ouvrage s'écroula avant la fin de sa
réalisation
! Les cérétans en colère firent savoir à
l'ingénieur qu'il n'avait d'autre choix que de remonter le
pont dans un délai de six mois, au risque d'être pendu !
Alors, une fois de plus, l'ingénieur se remit au travail.
Jusqu'à la veille du dernier jour de l'ultimatum fixé
par les cérétans, la reconstruction du pont se fit sans
problèmes. Ce soir là, de larges nuages apparurent, un
vent violent et froid se mit à souffler. Le tonnerre se mit
à
gronder et les éclairs à déchirer le ciel. Un
violent orage s'abattit sur la ville. Le fleuve gronda,
s'élargit
et, débordant encore une fois de ses rives, emporta tout sur
son passage ! Effrayé et désespéré,
l'ingénieur prit la fuite dans la montagne pour se mettre
à
l'abri de la colère des villageois.
En chemin, il
rencontra un homme grand, maigre et d'aspect effrayant qui lui
proposa un marché : celui-ci s'engageait à reconstruire
avant minuit le pont à condition que le pauvre ingénieur
lui livre le premier être vivant qui le traverserait !
Effrayé,
l'ingénieur accepta la condition, se doutant qu'il ne pouvait
s'agir que du Diable. Seul le Diable était capable
d'ériger
un pont en quelques heures et d'exiger une âme en échange
de sa magie ! Vers onze heures, alors que tous les
cérétans
dormaient, l'ingénieur se dirigea vers les rives du Tech
portant sur son dos un sac. Il aperçut le Diable travaillant
ardemment à la reconstruction du pont et fut subjugué
par ce qu'il voyait : habilement et tel un maçon expert, le
Diable entassait à une vitesse vertigineuse les matériaux
les uns sur les autres pour reformer les piliers et redonner forme
à
l'arche !
Lorsque Minuit sonna, le pont était
achevé.
Aussitôt, l'ingénieur sortit de sa cachette et ouvrit
son sac pour en sortir un chat noir. Il accrocha à sa queue
une casserole en fer. Alors que le Diable posait la dernière
pierre, il fut interrompu par le bruit métallique de la
casserole contre les pavés. Lâchant la pierre qu'il
tenait dans ses mains, il attrapa ce premier passant qu'il prenait
pour un chevalier en armure. Après avoir compris mais trop
tard la supercherie, il disparut en emportant en enfer l'âme
sans valeur du pauvre animal et en laissant le pont inachevé.
Encore aujourd'hui, cette pierre manque à l'édifice car
bien des ingénieurs s'attelèrent à faire tenir
cette pierre dans son trou mais sans aucun succès »...
Musée
d’art moderne.
Le musée d'art moderne est l'un des
musées les plus importants de France, tant par la richesse que
par la variété et le nombre d'oeuvres
présentées.
Peintures, scultpures, dessins offerts au public sont des oeuvres
d'artistes ayant séjourné à Céret. En
effet, l'histoire de ce musée est intimement liée
à
celle des artistes qui ont été un moment de leur vie
cérétans (photo).
En
1909, Manolo, sculpteur catalan, décide d'installer son
atelier à Céret. À la même époque, deux
autres artistes découvrent la ville et tombent sous son charme
: Franck Burty Haviland et le compositeur Déodat de
Séverac
(Le lycée de la ville porte désormais son nom). Manolo,
enchanté par la beauté du site, joue le rôle de
médiateur entre la ville et ses nombreux collègues
artistes et amis en les attirant à Céret : Picasso,
Braque, Jacob y font de nombreux séjours et font de Céret
le lieu de naissance du courant cubiste. Ils y seront suivis par Juan
Gris, Herbin, Marquet et Matisse.
Après la première
guerre mondiale, s'installe au dessus de Céret, dans une
grande maison vitrée, un homme venu se reposer des combats :
c'est le peintre Pierre Brune (photo).
Il attire avec lui une nouvelle vague d'artistes qui découvrent
la ville : Soutine, Masson, Chagall, Lhote et Gagallo. Durant les
premières années de la Seconde guerre mondiale,
d'autres artistes (Dufy, Cocteau et Saint-Saëns) trouvent refuge
à Céret. En 1947, Pierre Brune reçoit de
nombreux encouragements de la part des artistes Matisse et Picasso
pour ériger au coeur de cette petite ville
déclarée
capitale de l'Art Moderne, un musée, entièrement
dédié
à ce courant. C'est ainsi que la construction du Musée
débuta en 1948 pour s'achever en 1950 avec son inauguration.
Dès lors, le musée a agrandi ses locaux et a enrichi
ses collections permanentes. Il présente également
aujourd'hui des expositions temporaires qui font la joie des
cérétans
et des touristes de passage.
Musée d’archéologie
Voir
fiche musée.
Ermitage Saint Ferréol (à
3 km de Céret).
Dans les Aspres, sur la route de Llauro,
cet ermitage, rendant hommage au Saint protecteur de Céret,
daterait du XIIIe siècle. Ce dernier, dont le
chevet est curieusement orienté vers l'ouest, est
constitué
d'une chapelle du XVIIIe siècle comportant de
nombreux ex-votos (photo).
Le
château d'Aubiry
Ce château édifié
au début du XXe siècle prend modèle
sur ceux du Val de Loire (pierres de taille en tuf et ardoises). Comme
ceux du parc Ducup à Perpignan ou de Valmy à
Argelès sur Mer, il est l'oeuvre de l'architecte danois
Petersen. Le commanditaire en est la famille Bardou-Job qui a fait
fortune dans l'industrie du papier à cigarettes et dont les
représentants se sont illustrés dans la vie politique
française du premier quart du siècle dernier
(photo).
Couvent
des Capucins
Il date du XVIe
siècle et il est aujourd'hui privé.
La
Capelleta
Patio de la mairie
Ancien couvent des
Carmes.